Une journée sans les immigrants (6/4/2017)
TweetDes manifestations de masse ont éclatées dans les villes majeures au travers des Etats-Unis. Les immigrants et leurs partisans ont déclarés :« Une journée sans immigrants », en réponse au projet de loi anti-immigration de Trump, xénophobe, islamophobe. Les restaurants á Washington DC et Brooklyn ont fermés leurs portes pour la journée afin de montrer leur solidarité.
Avec le reportage de Gabriela Ortiz; Squillari, Tatiana
Des rassemblements ont eu lieu au bureau de « Homeland Security », á New-York. Au travers des Etats-Unis, les immigrants se sont retirés du travail ainsi que des activités scolaires.
Proud - but hungry - Mexicans observe #DayWithoutImmigrants in Brooklyn/Nj/Ny area as they strike out against white supremacy. pic.lacartita.com/gaxLUP6jYr
— LaCartita (@LaCartita) February 16, 2017
Fiers – Mais affamés – Les Mexicains observent #Daywithoutimmigrans á Brooklyn/Nj/Ny comme frappés par la suprématie blanche.
Des manifestations de masse ont éclatées dans les villes majeures au travers des Etats-Unis. Les immigrants et leurs partisans ont déclarés :« Une journée sans immigrants », en réponse au projet de loi anti-immigration de Trump, xénophobe, islamophobe. Les restaurants á Washington DC et Brooklyn ont fermés leurs portes pour la journée afin de montrer leur solidarité.
L'idée du Boycott se propage á travers Facebook, Whatsapp, et des communautés.
Protestations au bureau d' « Homeland Security » Photo: Nous sommes les autres NY
L'appel au boycott du travail, aux achats et á l'école a circulé au travers des réseaux sociaux quelques jours avant les protestations. Comme d'habitude, de grosses manifestations ont été vu dans les grandes villes comme Chicago, New-York (où l'idée du boycott se propage á travers WhatsApp) et Los-Angeles. Mais qu'en est-il des petites villes au travers des US?
Une petite école de quartier située dans la côte centrale de la Californie, Santa Maria, a vu un peu plus de 50% de présence des étudiants comparé á 98.2 % deux jours avant, le jour de la Saint Valentin. Etant natif de la ville de Santa Maria, je suis familier avec ma démographie de cette ville. Comme la plupart des villes, Santa Maria est divisé selon les lignes raciales et économiques. Il y a eu trois écoles élémentaires avec le taux de présence de le plus bas du quartier : Bonita 36.88% de taux de présence, Fairlawn 39.33 et Adam 40.70. Il devrait être noté que ces trois écoles sont localisées dans un quartier avec un statut socio-économique inférieur. Les deux écoles avec le plus fort taux de présence ont été Taylor, avec 77.32% et Tunnell avec 76.50%. Ces deux écoles sont situées dans des quartiers « plus agréables » avec un nombre inférieur de d'immigrants résidants. Ces nombres reflètent seulement les écoles depuis la maternelle á la cinquième année, qui sont 20.
Les écoles officielles ont fait des annonces avant les boycotts du jeudi, soulignant l'importance d'assister aux classes. Le corps enseignant á assuré aux élèves qu'ils avaient un endroit sûr et amusant. Mais la faculté n'avait pas anticipé ce taux d'absence.
Les parents de la classe ouvrière á Santa Maria ont décidés de laisser leurs enfants á l'école pour la journée afin d'exprimer leur rejet des politiques haineuse de Trump. 70% de la population de Santa Maria est étiquetée comme étant « Latino/Hispanic ». Les politiques de Trump visent personnellement les familles de la classe ouvrière. La plupart sont aussi probablement des Mexicains.
La semaine dernière, une série de raids de l'immigration a vu la détention de presque 680 personnes, incluant un étudiant protégé par DACA. Quatre des 680 individus détenus proviennent de Santa Maria.
Effectivement, les immigrants sont une partie intégrante de ma communauté á Santa Maria, mais plus encore des Etats-Unis. Les immigrants sont plus que le simple fruit du travail de nos produits favoris. Ils sont plus que des corps occupants une salle de classe. Il est impératif que nous continuions á nous supporter entre nous.