Suppression d’emplois

Dans une série de suppressions d’emplois importantes ce mois-ci, certains des plus grands acteurs de l’industrie technologique ressentent les effets d’une économie mondiale instable. Avec l’annonce de licenciements par des acteurs majeurs tels qu’Intel, Dell, Microsoft et UKG, l’avenir de l’industrie technologique semble incertain.

Dell: bien qu’elle n’ait pas confirmé les chiffres exacts, la rumeur veut qu’elle puisse licencier jusqu’à 12 000 employés dans le monde. L’entreprise justifie cette mesure par la nécessité d’alléger sa structure pour se préparer à l’ère de l’intelligence artificielle.

Intel: Intel, le géant des semi-conducteurs, est à la tête de cette vague de licenciements et prévoit de réduire ses effectifs de plus de 15 000 personnes, ce qui représente plus de 15 % de son personnel total. Cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus large visant à réduire les coûts de 10 milliards de dollars d’ici à 2025.

Microsoft: Bien que l’entreprise n’ait fait aucune annonce officielle, elle aurait réduit ses effectifs d’environ 1 000 personnes, principalement dans les divisions “réalité mixte” et “Azure”. Cette mesure suggère un changement de priorités de la société et peut-être une réévaluation de ses investissements dans les technologies émergentes.

UKG: UKG, un éditeur de logiciels basé dans le Massachusetts, a annoncé une réduction de 14 % de ses effectifs, ce qui se traduira par la suppression d’environ 2 200 emplois.

Intuit: Intuit, société de logiciels de gestion financière, a annoncé son intention de réduire ses effectifs d’environ 10 %, ce qui se traduira par la suppression d’environ 1 800 emplois.

Dyson: Au Royaume-Uni, le géant de l’électroménager Dyson a annoncé son intention de licencier 1 000 personnes, soit plus de 25 % de son personnel domestique. Le PDG de l’entreprise, Hanno Kirner, justifie sa décision par une concurrence intense et des avancées technologiques rapides.

L’industrie technologique jouant un rôle crucial dans l’économie mondiale, ces suppressions d’emplois auront sans aucun doute un effet d’entraînement et contribueront à la crise croissante du chômage, avec 124 517 licenciements dans 384 entreprises du monde entier jusqu’à présent en 2024.

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