By Natalia Rueda 
Avon, une marque connue pour ses ventes à domicile et appréciée par des millions de personnes pour sa vaste gamme de produits de beauté, a récemment déposé son bilan. L’escalade de la débâcle provoquée par des procès affirmant que ses produits à base de talc sont cancérigènes a ajouté un poids supplémentaire à sa situation financière déjà très lourde. Ce titan de l’industrie de la beauté aurait contracté une dette d’un montant stupéfiant d’un milliard d’euros.
Des documents judiciaires révèlent qu’Avon a dépensé la somme astronomique de 225 millions de dollars en frais de justice liés à 386 actions en justice pour dommages corporels et à des règlements relatifs à ses poudres à base de talc. Ce chiffre devrait augmenter au fur et à mesure que d’autres actions individuelles seront intentées contre la société, si aucune solution permanente n’est trouvée.
Avon n’est pas la seule entreprise confrontée à ce problème, puisque Johnson & Johnson, autre titan du secteur de la beauté, a également tenté de régler les poursuites liées à l’utilisation du talc en se déclarant en faillite. Cette tendance souligne la nécessité d’une réglementation plus stricte et d’une plus grande responsabilité dans l’industrie cosmétique.
Les dangers potentiels du talc dans les cosmétiques sont de plus en plus préoccupants, des études l’ayant associé au cancer de l’ovaire et au mésothéliome. Étant donné que les activités internationales d’Avon, acquises par Natura & Co en 2020, sont incluses dans le dépôt de bilan, il est clair que le déclin de cette marque autrefois emblématique sert d’avertissement aux autres acteurs du secteur.
Natura & Co a proposé de racheter les actifs d’Avon pour 125 millions de dollars et d’effacer 530 millions de dollars de dettes, en plus de fournir 43 millions de dollars supplémentaires pour financer le processus de faillite.
Avec des informations de Vanguardia