Tourisme criminel: vols à main armée commis par des Colombiens et des Vénézuéliens aux États-Unis

Un Colombien et un Vénézuélien accusés de vol à main armée dans un hôtel de Beverly Hills

Dans les rues glamour de Beverly Hills, où les magasins de créateurs et les boutiques haut de gamme bordent les trottoirs, deux jeunes hommes colombiens et vénézuéliens ont été accusés d’avoir commis un vol à main armée dans un hôtel de luxe. L’incident, qui s’est déroulé au Beverly Wilshire Hotel, a provoqué une onde de choc dans cette communauté connue pour ses résidents célèbres et son mode de vie opulent.

Jamer Mauricio Sepulveda Salazar, un Colombien de 21 ans, et Jesus Eduardo Padron Rojas, un Vénézuélien de 19 ans, font partie d’un groupe de touristes criminels qui parcourent les États-Unis pour commettre des délits. Ils sont accusés d’avoir volé une montre Patek Philippe d’une valeur d’un million de dollars à un homme qui dînait dans le patio de l’hôtel avec sa famille. Ce vol effronté, qui a eu lieu le 7 août, a traumatisé la victime et sa famille.

Selon les autorités, l’un des hommes, armé d’un pistolet semi-automatique, a saisi la montre de la victime au poignet tandis que l’autre pointait son arme sur lui. Les hommes ont pris la fuite à bord d’une Toyota Corolla bleue. La famille de la victime n’a pas eu le temps de réagir lorsque les hommes ont disparu dans les rues animées de Beverly Hills.

Cet incident a mis en lumière une tendance croissante connue sous le nom de « tourisme criminel », dans laquelle des individus d’autres pays se rendent aux États-Unis pour y commettre des délits. Il s’agit d’une tendance inquiétante que les services répressifs s’efforcent de combattre. Dans cette affaire, il a été révélé que le groupe de voleurs avait séjourné dans un Airbnb de la région, où la police a trouvé une arme enregistrée au nom de Christopher Dorner, ancien officier notoire de Los Angeles. Le lien avec Dorner, connu pour avoir assassiné quatre personnes avant sa mort en 2013, ne fait qu’ajouter à l’intrigue entourant cette affaire.

Mais l’affaire s’est encore compliquée lorsqu’on a découvert que la voiture utilisée pour le vol était liée à un autre vol à main armée commis également à Beverly Hills le 5 août. Avec ces nouveaux éléments, Sepulveda et Padron sont désormais accusés de vol à main armée, d’association de malfaiteurs et de possession d’une arme à feu. S’ils sont reconnus coupables, Sepulveda risque la prison fédérale à perpétuité, tandis que Padron pourrait être condamné à une peine allant jusqu’à 20 ans d’emprisonnement.

Retracer les liens criminels

Le lien entre les voleurs présumés et le tristement célèbre gang vénézuélien « Tren de Aragua » n’a pas été définitivement prouvé. Toutefois, les enquêteurs s’efforcent à présent de reconstituer le puzzle, en essayant de comprendre comment une arme liée à un ancien policier s’est retrouvée à des milliers de kilomètres de là, entre les mains d’étrangers soupçonnés d’être les auteurs du vol.

Avec des informations de Bloomberg

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